Base en Antarctique

Dès le premier vol au-dessus du pôle sud, lorsque Richard Byrd rapporta avoir vu « 800 km2 de surface tiède et sans glace », la rumeur se propagea que des services secrets non identifiés étaient établis en Antarctique. Pendant les décennies suivantes, il y eut plusieurs témoignages crédibles de pilotes de la marine affectés à la base McMurdo. Ils laissèrent entendre que ces services pourraient être d’origine extraterrestre.

De telles affirmations ont bien sûr été reléguées au rang de balivernes et de théories conspirationnistes. Les témoignages ont été censurés par une action concertée des agences gouvernementales. Le survol d’une certaine zone du pôle sud a été strictement interdit, prétendument pour motif scientifique et échantillonnage d’air pur. Cependant, le réchauffement climatique a entraîné la fonte des glaces de l’Antarctique et il s’est avéré de plus en plus compliqué de cacher la totalité des preuves matérielles. Les traces d’anciennes constructions artificielles sont ainsi devenues facilement visibles sur les images satellite du glacier Beardmore. Certains ont distingué les angles d’une structure géante constituée de cavités octogonales en basalte lisse.

En réalité, ces installations étaient celles du réseau des Observateurs. Elles faisaient partie, avec une série d’autres bases antarctiques, du principal centre opérationnel sur Terre, avant que la mort de Marduk n’y entraîne une quarantaine. Quand le virus de la variole a été éradiqué, les Observateurs ont finalement été autorisés à y retourner. Ils ont fermé leur deuxième centre sur la lune pour reprendre les opérations terrestres dans un site plus éloigné de la Terre de la Reine-Mary.

Puisque Satan était mort et Sarosh accaparé par ses responsabilités de chef (croyait-il) des activités familiales sur Soma, Desala a eu tout le loisir de promouvoir en douce la carrière d’Omal, son espionne de toujours, au sein du réseau des Observateurs, et lorsque cette dernière a assuré sans anicroches le transfert des opérations entre la lune et l’Antarctique, Desala l’a officiellement nommée Contrôleuse, ce qui lui permettait d’avoir un accès illimité aux services secrets des Observateurs et aux ressources de la Terre.

 

 

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