Fille aînée de Baal, farouchement intelligente et terriblement ambitieuse. L’impitoyable efficacité de Desala aurait pu l’amener naturellement à hériter de l’empire familial – si elle était née homme.
Desala a passé sa jeunesse bien en place au cœur de la machine sociale sirusienne : cherchant par-dessus tout à rehausser la position de la famille, elle a évolué au sein des cercles d’influence, comme les femmes de Soma sont tenues de le faire. Négociant les épreuves brutales et les manœuvres politiciennes des alliances sirusiennes, Desala a conclu une remarquable association avec le fils d’une maison riche et estimée. Mais, selon la loi sirusienne, seule une procréation réussie valide un mariage, aussi, quand son fils, Vazier, est né avec une malformation génétique rare et handicapante, Desala s’est retrouvée seule et sans attache, et a repris une nouvelle fois le chemin de la maison de son père.
De retour là-bas, elle a été la première à déceler la faiblesse grandissante de son père et son désintérêt de tout suite à la mort de Marduk. Elle a aussitôt pris les rênes des affaires familiales, positionnant des espions dans les entreprises concurrentes, graissant la patte des ministres et faisant chanter les autres. Si Desala a su obtenir l’affection de son père, elle cherche encore son respect et ne s’arrêtera devant rien pour garantir l’ascension de sa maison.