Mutilation de bétail

ARTICLE 7010 DU CODEX : Mutilation de bétail

 

Il s’agit d’un phénomène apparu sur des cadavres de vaches, moutons, chevaux, chèvres, cochons, lapins, chats, chiens et cervidés, retrouvés avec des marques d’excision, sans aucune trace de sang ; il y a souvent ablation d’une oreille, d’un globe oculaire, de chair dans la mâchoire, de la langue, des ganglions lymphatiques, des parties génitales ou du rectum. On trouve quelques rares cas de mutilation d’animaux exotiques ou d’humains.

La première apparition répertoriée date de 1606 « …près de la ville de Londres et dans les comtés avoisinants. Des massacres de moutons ont eu lieu, dans certains endroits jusqu’à 100 têtes, dans d’autres moins, et on n’a rien prélevé d’autre sur les moutons que leur suif et quelques parties internes. Leur carcasse et leur toison sont restées abandonnées. » On trouve d’autres récits de ce type en Angleterre, qui datent de la fin du 19e et du début du 20e siècle.

En 1979, un rapport du FBI¹, « Operation Animal Mutilation », indiqua que, d’après les enquêtes de la police du Nouveau-Mexique, il y avait eu environ 8 000 mutilations au Colorado. Néanmoins, durant les 8 mois de l’enquête, les cas se déplacèrent au nord, dans la région de Calgary, au Canada.

De nombreux cas de mutilation ont été signalés partout dans le monde, principalement en Amérique et en Australie. En Amérique du Sud, 3 500 incidents auraient eu lieu depuis 2002, bien que très peu de cas aient été officiellement déclarés².

Il n’y a souvent aucune trace ou empreinte autour de la carcasse : même les traces des animaux semblent disparaître. Mais dans certains cas, on a vu d’étranges marques.

Les résultats des laboratoires sur les animaux mutilés ont montré que les tissus examinés avaient des niveaux de vitamines inhabituellement bas, et qu’on y trouvait des produits chimiques normalement absents chez des animaux³.Les mutilations « classiques » impliquent l’ablation du rectum et des organes sexuels avec ce qui semble être « un instrument tranchant et précis ». Ici, les organes internes ont l’air d’avoir été endommagés par une technique d’extraction de sang agressive, impliquant des produits chimiques. Des prélèvements réalisés sur le foie des animaux montrent souvent une absence inhabituelle de minéraux spécifiques et la présence d’anticoagulants dans le sang qui reste.

En 1975, un forestier de l’Idaho signala avoir vu un groupe de personnes portant des robes noires à capuche. Le lendemain, on trouva plusieurs troupeaux mutilés dans les alentours4. A proximité, un automobiliste signala à la police que quinze individus masqués lui avaient barré le passage en se serrant les uns contre les autres au milieu de la route, le forçant à faire demi-tour5. Des officiers de police de plusieurs états et provinces avoisinants trouvèrent des indices de la présence de cultes lors des mutilations d’animaux.

Deux policiers témoignèrent qu’ils étaient tombés sur plusieurs hommes dans un hélicoptère banalisé de l’armée américaine, en 1976. Ils affirmèrent qu’après un échange houleux, les mutilations d’animaux de la région cessèrent pendant cinq ans. En 1979, trois agents de police du Nouveau-Mexique signalèrent qu’ils avaient vu planer un étrange engin autour d’un site où se serait déroulée une vague de mutilations impliquant 16 vaches. La présence d’« hélicoptères » fut invoquée pour expliquer pourquoi certaines bêtes donnaient l’impression d’avoir été « lâchées » depuis une hauteur considérable. Plusieurs personnes virent en outre un « hélicoptère noir » près des sites de mutilation tout le long de la décennie suivante. En 1990, on avait enregistré plus de 350 mentions d’hélicoptère non immatriculé sur et à proximité des sites de mutilation.

Le folklore local attribua aussi les mutilations aux chupacabras, sorte de gros lézards bipèdes voleurs de sang.

 

 

Références:

¹ Animal Mutilation Project, FBI, Released under FOIA
² O’Brien C, Stalking the Herd
³ Operation Cattle Mutilation, Section 4
4 Donovan Roberta, Mystery Stalks the Prairie
5 D. Albers, Michael, The Terror