Le virus de la variole est un agent pathogène qui a été utilisé comme arme dès les Premières guerres coloniales. Il est particulièrement adapté pour causer une maladie grave et étendue chez les Sirusiens en les empêchant d’apporter une réponse immunitaire efficace à l’infection. Les virus de la petite vérole produisent de nombreuses protéines qui ne sont pas nécessaires à la réplication du virus mais qui augmentent la capacité du virus à échapper au dépistage ou aux traitements. Les inhibiteurs de l’orthopoxvirus offrent aux animaux une protection naturelle contre la variole, mais ce n’est pas le cas de l’ADN sirusien. Des chaînes moléculaires uniques se trouvent à la surface des cellules sirusiennes, ce qui les rend particulièrement sensibles au virus de la variole et entraînent des encéphalites. Cette base génétique des infections et la variété de protéines en mutation qui sont générées font que ce virus est extrêmement dangereux pour les Sirusiens. Le virus possède un gros stock de gènes pour produire les protéines virales qui incubent dans les cellules du système immunitaire. Elles les infectent avec des protéines sécrétées par les cellules infectées qui modulent les interactions entre les protéines virales et des médiateurs de la réponse immunitaire antivirale. Ce sont ces sécrétions en cours de mutation qui rendent nul l’effet des vaccins, lesquels marchent généralement avec des marqueurs protéiques. Le simple volume des sécrétions uniques, qui se comptent par millions et se multiplient sans cesse, joue un rôle de clé cryptographique masquant la nature de la protéine qui va attaquer telle ou telle cellule du système immunitaire. Ces sécrétions ont modulé bien trop rapidement leurs protéines pour attaquer également les éléments sirusiens des chaînes d’ADN humain, avec les conséquences dévastatrices qui allaient hanter l’humanité pendant les siècles à venir.