La reconquête du cercueil et la domination américaine

Les Prétendants avaient été extrêmement prudents en gardant cachée pendant 200 ans la tombe de Marduk dans ce que l’on connaîtrait ultérieurement sous le nom de Mithraeum de Londres, un temple de Sarapis qui se trouvait dans les canalisations de la rivière souterraine Walbrook, très exactement en-dessous de la Banque d’Angleterre. En octobre 1811, alors que la banque était en cours de déménagement vers un bâtiment neuf plus grand, un léger incendie se déclara dans l’ancien édifice. Une équipe, habillée comme une brigade de pompiers de Lloyds of London, fit évacuer le bâtiment puis, à l’aide d’explosifs et de haches, pénétra dans le Mithraeum avant de s’échapper avec la tombe à travers les canalisations. Pour des raisons de sécurité, le cercueil fut emmené en Amérique par une petite flotte française dirigée par Gilbert du Motier, marquis de La Fayette. Depuis le début du 18e siècle, plusieurs maisons de Baal s’étaient réorganisées en loges maçonniques et avaient joué un rôle essentiel dans la Révolution française et l’Indépendance américaine. La Fayette, premier surveillant de L’Orient de France et vétéran de la guerre d’indépendance, était le candidat idéal pour rassembler les maisons de Baal.

On décida que le nouvel emplacement de la tombe serait sous le bâtiment du Capitole des États-Unis, qui avait alors été creusé. En 1814, des navires de guerre britanniques faillirent presque récupérer le cercueil, lors d’un raid éclair : le bâtiment fut attaqué et complètement brûlé et ce n’est que grâce à la rapidité avec laquelle le Maître Surveillant put déplacer le cercueil, quelques minutes avant l’arrivée des troupes, que les Anglais furent mis en échec. A partir de ce moment-là, on installa des équipements extrêmement sophistiqués pour garantir la sécurité du cercueil. Lorsqu’au 19e siècle, on vit l’or arriver massivement de Californie, notamment des mines du Rand, les maisons de Baal connurent une ascension sans pareil.